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Au Président de la République, Mr Abdelmadjid TEBBOUNE
25 novembre 2020

A Mr LE PREMIER MINISTRE : PLAINTE CONTRE UNE REPONSE MINISTERIELLE QUI DEFEND ET ENCOURAGE LA CRIMINALITE ACADEMIQUE.


TITRE GENERAL: Plainte contre la bouleversante réponse que Mr Boualem SAIDANI, Directeur Général au MESRS, m’a adressée : I

 Sous-titre I :La goutte ministérielle qui fait déborder le vase.

Sous-titre II : Que Mr Boualam SAIDANI consulte un bon pénaliste pour comprendre que sa réponse, en plus d’être atrocement anti-académique, relève du code pénal.


 Rapport (ouvert) adressé

A  Monsieur Le Premier Ministre.

S/couvert de Mr le Ministre de l’ESRS.

 

Monsieur le Premier Ministre,

J’ai l’honneur, à travers l’écrit ci-dessous et d’autres qui le suivront, de saisir votre autorité contre une correspondance qui, en plus d’être la seule réponse ministérielle à toute une collection d’écrits et de publications que j’ai adressés à Monsieur le Ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, est un scandale par ce qui suit :

Elle consiste en une somme de graves diffamations proférées à mon encontre.

Elle me menace, aussi surement qu’implicitement.  

Elle ne cherche qu’à me faire taire, alors que j’écris (et ce, en m’exténuant) contre une véritable criminalité académique, laquelle s’est épanouie comme une authentique seconde nature au sein de l’Université Djilali Liabès (UDL).                                                 

Veuillez agréer, Mr le Premier Ministre, l’expression de ma haute considération.

Mme Fatima Tlemsani (UDL, Faculté des SHS). 


§1. L’obligation de saisir Monsieur le Premier Ministre, après une si tenace patience.

En ne comptant qu’à partir du 24 septembre et que ceux publiés, je suis déjà à dix-huit (18) écrits adressés au Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique (MESRS). Le Ministère n’a jamais daigné y répondre. Il n’y a même pas accordé la plus expéditive des réponses. Que dis-je ? Je n’ai même pas eu droit au plus simple et au plus glacial accusé de Réception. Que faut-il de plus pour y déceler un incontestable mépris pour l’enseignant-chercheur ? Et que me faut-il de plus pour que j’aie le droit de réagir à ce mépris que ma personne subit plus particulièrement ?

Malgré tout ceci, j’ai continué à m’interdire de passer, en termes de hiérarchie, au-dessus dudit Ministère. J’ai  continué à m’imposer de ne pas passer au-delà de son premier responsable, en l’occurrence et actuellement : Mr Abdelbaki BENZIANE. Mais, suite à la scandaleuse, stupéfiante, ahurissante, abasourdissante …réponse qui vient de m’être adressée (23 novembre)  par Mr Boualam SAIDANI, le Directeur Général de l’Enseignement et de la Formation (23 nov), le vase a fait beaucoup plus que déborder. C’est ainsi que saisir Monsieur Le Premier Ministre s’est imposé à moi, avec on ne peut plus de force.

§2. Réponse, plus que désireuse de m’intimider, relevant de la justice pénale.         

Selon Mr Boualam SAIDANI, par mes écrits, je porte atteinte :

-A un Etablissement (UDL) « de référence qui fait la fierté » de l’Algérie en matière d’enseignement supérieur et de recherche scientifique.

[-Implicitement et par conséquent, à l’Algérie.]

-A l’intégrité et au professionnalisme des Membres de la Commission Universitaire Nationale (CUN). 

[-Implicitement et par conséquent, au MESRS].

-A l’intégrité et à la compétence des Membres du Jury de thèse de Mme Fatiha CHIKH.

-A La dignité et à la compétence de Mme Fatiha CHIKH.

En résumé, donc, en plus de l’Algérie, en plus du MESRS et de l’UDL considérées comme personnes morales, Il y aurait des centaines de collègues auxquels j’aurais porté atteinte et que j’aurais diffamés. Ceci étant, Mr Boualam SAIDANI aura tout à gagner en consultant un juriste bien versé dans le pénal. Il pourra en sortir vertigineusement éclairé quant aux risques judicaires qu’il encourt avec des réponses aussi férocement diffamatoires[1] !

§3. Un courriel me fixant des interdits plus qu’outrancièrement illégaux.

En plus d’une réponse pour laquelle, je pourrais le poursuivre devant les Tribunaux pour collection de très graves diffamations, il y a ceci : Usant de son très haut poste au sein du MESRS, et du  pouvoir explicite, et surtout implicite, que ce poste lui permet d’exercer sur ma carrière, Mr Boualam SAIDANI espère ni plus ni moins que me faire taire. Implicitement, donc, il veut m’interdire de continuer à écrire -et surtout : à publier !- sur les criminelles mascarades que l’université Djilali Liabès déguise en formations, et pire  encore : en très hautes formations, puisque je parle surtout de doctorats. Tout comme il veut m’interdire de continuer à écrire et à m’adresser aux Membres de la Commission Universitaire Nationale (CUN).

Comme de tels interdits dépassent, et de très loin, le cadre de purs Excès de pouvoir, il s’en suit que si l’expéditeur n’était pas un directeur  général au sein de tout un Ministère, j’aurais posé la question qui suit : La bouleversante réponse est-elle l’œuvre d’une crise de mégalomanie, d’un pur état délirant, ou encore, étant donné que la science nous enseigne que les deux pathologies ne sont point -très loin s’en faut- exclusives l’une de l’autre, des deux à la fois ?

§4. Une réponse m’imposant un silence dramatiquement contraire à l’intérêt du pays dans sa globalité.

La formation universitaire est, en terme de qualité et sauf si on en est astronomiquement inconscient, l’un des plus gros problèmes de l’Algérie. D’autre part, il est illusoire de croire que le pays pourra s’en sortir sans décider de s’atteler à y apporter ne serait-ce qu’un minimum de solutions, un minimum de redressement. Or, dans cette grande tâche d’intérêt national, qui est plus concerné et mieux placé que le MESRS, pour décider et pour agir ? Ceci étant souligné, force est d’ajouter que dans ce MESRS, et outre Mr le Ministre lui-même, nul n’en est plus concerné que Mr Boualam SAIDANI, le Directeur Général, précisément, de ladite formation.

Maintenant, le drame est le suivant : L’auteur de cette réponse dont le seul objectif est d’obtenir mon silence sur des crimes commis contre la qualité de la formation, en l’occurrence Mr B. SAIDANI, est le Monsieur qui, en Algérie, est censé être (après le Ministre de tutelle) le premier Gardien et le premier Défenseur de cette dite qualité.  

§5. Pire qu’un cauchemar.

-- Autant chacun[2] de mes très nombreux écrits est, fondamentalement, un acte de combat pour l’Université, pour cette institution entendue dans ce qu’elle est en tout premier lieu : un lieu où des savoirs se transmettent et s’acquièrent.

-- Autant la seule réponse qui y a été apportée par le Ministère, et par laquelle je suis diffamée par le (ou au nom du) dit Ministère, n’est rien de plus qu’une défense et une protection des auteurs des crimes académiques que je m’exténue à combattre.       

Même en cauchemar, je ne pouvais pas imaginer qu’on puisse, au nom d’un Ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, soutenir et encourager, à ce point, l’incompétence académique, l’inconscience professionnelle et la fraude devenue art de gestion.   

      F. TLEMSANI                                                          

 

[1] Et au vu de toute la dignité, de toute la conscience professionnelle, de tout le civisme et de tout le patriotisme (aussi profondément effectif que radicalement anti-démagogique) qui se dégagent de l’absolue totalité de mes écrits incriminés par Mr Boualem SAIDANI, au nom du MESRS.

[2] Y compris ceux (minoritaires) où je parle de ces délinquants que le Recteur MEGHCHOU protège (et encourage) jusqu’à refuser (sans le dire) de traduire en Conseil de discipline.  

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Commentaires
T
Bonsoir Amina Bentebled. je comprends vtre stupéfaction. Quant à moi, meme en cauchemar, je ne pouvais imaginer qu'un Directeur Général de l’Enseignement et de la Formation sup puisse oser aller aussi loin dans le J'OSE! J'en suis malade!
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A
Bonjour, <br /> <br /> Je lis avec stupéfaction la réponse du 2è responsable du ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche scientifique! <br /> <br /> Je me permets de rappeler à ce responsable que toute fraude ou toute malversation doit être dénoncée surtout lorsque les preuves existent! C'est un acte d'honnêteté intellectuelle de la part de cette enseignante universitaire! Ce responsable , au lieu de chercher à élucider ces graves affaires de non droit, il se permet d'incriminer cette enseignante et de penser qu'elle touche à la réputation de l'université Djillali Liabès de Sidi Bel Abbès, pour ne pas la nommer! Sachez Monsieur le Responsable que s'il existe dans une institution universitaire des "brebis galeuses", cela ne peut pas dire que toute la communauté universitaire l'est! Je pense que je ne vous apprends rien, en disant cela! Monsieur le Responsable, sachez que dans cette université , il y a eu déjà, des fraudes de doctorat en chimie , au nombre de TROIS, à la faculté des sciences, pendant l'année 2009! Des responsables au niveau du département de chimie et même vice-doyennat de la PG, ont profité de leurs postes administratifs pour s'acquérir des diplômes de doctorat! Votre ministère , la direction générale de la recherche furent interpelés ainsi le 1er ministre de l'époque; Mr Sellal qui se trouve actuellement, en prison! Même un des trois fraudeurs, l'initiateur de cette escroquerie scientifique s'est vu attribuer le grade de professeur parce que les différents responsables au niveau de l'université n'ont pas fait leur devoir! Au lieu de féliciter cette enseignante , car elle défend l'honneur de son université pour que cette fraude qu'elle dénonce soit sanctionnée et punie par la loi , vous trouvez le moyen de la faire taire! Non, non, Cette impunité avérée que vous manifestez pourrait servir d’exemple à un certain nombre de jeunes assistants impatients de gravir rapidement les échelons , sans effort , utilisant sans peur et sans reproche, les magouilles, les escroqueries.
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