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Au Président de la République, Mr Abdelmadjid TEBBOUNE
29 mai 2022

L'effarant article publié par Melle Hana BOUHARA pour l'Habilitation : Un massacre méthodologique du b.a.ba de la Méthode

29 mai 2022

A l’intention de Monsieur le Ministre de la Justice.

Objet : L’incompétence académique de Melle Hana Bouhara (Suite 1)

…………………..

VII- De la journaliste d’exception à l’effarant article publié pour l’habilitation

Dans le papier publié il y a quatre jours[1], j’ai pu laisser croire que tout en étant indiscutablement incompétente pour enseigner en doctorat et pour diriger des thèses, Melle BOUHARA serait d’une très vaste culture et aurait pu être une journaliste d’exception. Si des lecteurs ont pu comprendre ceci, je m’en excuse, et ce, en considérant l’article portant le titre de :

Etude des causes de la commission des accidents de la route (juin 2017).

Alors que la publication est la plus importante de la Demoiselle (à ce jour) vu qu’elle lui a permis d’atteindre son plus haut grade actuel, on peut être certain de ceci : Sur ce même thème, des milliers de nos journalistes algériens –et parmi eux, un grand nombre de non-bacheliers parmi nos valeureux anciens- auraient pu publier un article d’un bien plus haut niveau.

VIII- Effrayante confusion entre données et résultats.

Dans le résumé qui se situe en tête de l’article, les causes des accidents de la route, quant à leur identification, constituent le but de l’étude. Toutefois, aussi surprenant que cela puisse paraitre, dans  l’introduction qui se place tout juste après, ils se trouvent, tout au contraire, au cœur des données de départ. Autrement-dit, après avoir été annoncés comme résultats dans le résumé, ils se transforment en données dès les premières lignes de l’article.

IX- De contradiction en sur-contradiction : La recherche académique devenue jeu du Yoyo.

Totalement inconsciente de cette faute qu’un bon étudiant en 1° année de licence ne devrait pas commettre, elle récidive en renforçant cet intenable paradoxe entre Résumé et Introduction par ceci : Alors qu’on vient tout juste de lire dans la Problématique : « Sachant que ces accidents sont dus au facteur humain à 87%, et à l’état des véhicules, des routes et de l’environnement à 12,45% »[2], on découvre –on ne peut plus choqué- que l’objet de l’article consiste à savoir si lesdits facteurs, précisément, jouent un quelconque rôle dans lesdits accidents. 

X- Un chef-d’œuvre dans le Confusionnisme : Une chercheure prouvant sa criante inaptitude à la recherche académique.

Poursuivons en oubliant la criante opposition Résumé/Introduction. Après avoir contredit sa propre Problématique en passant aux Questions de l’étude, la Demoiselle poursuit en contredisant cette dernière section, et ce, en confirmant la Problématique qu’elle vient à peine de contredire. C’est ce qu’elle fait dans Le cadre théorique de l’étude.

Maintenant, et après avoir réaffirmé que son enquête cherche à savoir si tel ou tel des trois facteurs « psychologique /comportemental », « environnemental /technique »  et « culturel /sensibilisation » se trouve à la source des accidents de la route, elle détaille chacun d’eux en le décomposant en une série de sous-facteurs et en affirmant que ces derniers sont les causes effectives des accidents en question. Ce faisant, elle  pousse le détail, la certitude et la précision jusqu‘à affirmer, par exemple, que le non-respect des signaux de circulation (panneaux de signalisation) compte pour 10,82 % dans les causes desdits accidents.

Il faut bien comprendre qu’elle projette toute cette lumière en citant, exclusivement, des travaux dans lesquels elle n’a pris aucune part[3] –et qui ont été, d’ailleurs, tous publiés avant qu’elle-même ne commence à s’intéresser au sujet.

Ensuite, ne reculant devant rien, elle poursuit en se reniant à nouveau lorsqu’elle entre dans le vif de l’article, l’enquête de terrain qu’elle dit avoir effectuée. Chercheure dont la principale caractéristique est de parler de tellement de choses qu’elle ne parle, finalement, de rien, elle nous apprend, enfin, que ladite enquête nous fait découvrir les causes qu’elle venait, elle-même, d’exposer comme d’incontestables acquis de la connaissance « théorique ».

XI- Note supplémentaire

Ce massacre du b.a.ba de la méthode n’est qu’un des massacres académiques commis dans cet article publié par Melle Hana Bouhara pour l’obtention de l’habilitation à diriger des travaux de recherche. Si son auteure veut une critique bien plus destructrice, il lui suffira de me faire signe.

Fatima Tlemsani.


[1] Sur le CV académique avec lequel Melle Hana Bouhara a été Habilitée à enseigner et diriger des Thèses de Doctorat    http://udlcrimacademic.canalblog.com/archives/2022/05/25/39492627.html

[2] Je traduis de l’arabe après avoir rectifié l’arabe d’une auteure qui est une arabophone.

[3] De surcroit, il s’agit d’études concrètes, réalisées en Algérie et sur l’exemple algérien : deux articles, une thèse de doctorat et un mémoire de master.

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