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Au Président de la République, Mr Abdelmadjid TEBBOUNE
5 décembre 2020

FASCINANTE UDL, OU LA SCIENCE DE L’AUTISME EST DEVENUE UNE SPECIALITE DE LA CULTURE POPULAIRE.


TITRE GENERAL : Encore une scandaleuse vérité  de l’Université de Sidi Bel Abbès.

Sous-titre  : Une mascarade déguisée en  très honorable 1er master professionnel dédié à l’Autisme.

Le 05 décembre 2020

Pour Monsieur Le Premier Ministre.

S/couvert de Mr le Ministre de l’ESRS.

Monsieur,

J’ai l’honneur de porter à votre connaissance, par la publication ci-dessous, un autre crime académique commis par la si scandaleuse université de Sidi Bel Abbès (UDL).

Veuillez agréer, Monsieur Le Premier Ministre, l’expression de ma haute considération.

Mme Fatima Tlemsani (UDL).


§1. Important Master fondé sur un bouleversant paradoxe.

Il y a quelques années, l’Université de Sidi Bel Abbès (UDL) lançait le tout premier master algérien destiné à former des professionnels spécialistes de l’autisme, et il est très probable qu’il demeure, à ce jour, le seul dans tout le pays. Toutefois, tout ce qui suit ne servira qu’à montrer une nouvelle mascarade qui s’ajoute à toutes celles qui se cachent derrière la si belle façade de la grande et très honorable UDL. 

Alors qu’une licence en psychologie est exigée de ceux qui s’y inscrivent, cette formation est dirigée par une responsable qui, elle-même, en psychologie, ne possède pas plus qu’une licence. Ainsi, voici une Dame qui patronne une formation débouchant sur la délivrance d’un diplôme en psycho, supérieur à celui qu’elle-même possède en psycho.         

§2. Master en Autisme dirigé par une titulaire d’une jeune licence en Psychologie.

Ce qu’il y a d’effrayant dans ce paradoxe est rendu terrifiant par ce qui suit :

1) Il s’est passé peu d’années entre le moment où cette cheffe a obtenu sa licence en psychologie et le moment où elle s’est retrouvée à la tête d’un Master destiné à des psychologues.  2) En plus de la jeunesse de sa licence, elle a été propulsée dirigeante d’un Master de psycho sans jamais avoir enseigné la psycho[1], même pas en tronc commun de la licence (SHS).  3) En plus de ce qui précède, elle n’a jamais exercé le métier de psychologue de terrain, ni à l’hôpital ni ailleurs.

Ensuite : 4) Alors qu’elle dirige tout un Master en psycho, cette Dame n’a même pas le droit (au vu des textes en vigueur) d’assurer le plus élémentaire TD du plus élémentaire cours de Psycho à l’université.  Un simple licencié de psycho n’a pas le droit d’enseigner la psycho à l’Université[2].  

Par ailleurs : 5) Loin de toute thématique qui serait plus ou moins traditionnelle ou courante, l’Autisme est un des sujets les plus complexes et les plus surspécialisées de toute la discipline Psychologie -en plus de l’être pour les Sces de l’Education, et en plus de relever aussi d’autres disciplines. 6) En plus de n’avoir nul diplôme qui l’autoriserait à enseigner la psycho à l’université, cette Dame n’a pas la plus rudimentaire formation académique en Education, alors que le master en question  est censé former des éducateurs spécialisés et dans l’un des domaines les plus délicats de l’Education spécialisée.

§3. Master dirigé par la titulaire de pas plus qu’une anti-déontologique et faible licence.

Enfin : 7) De surcroit, la licence de psycho dont elle est titulaire, puisque délivrée par l’UDL, est l’une des plus faibles de toutes celles délivrées en Algérie. 8)  Cerise sur le gâteau, cette licence a été obtenue d’une façon particulièrement anti-déontologique : La Dame s’y est inscrite et l’a obtenue dans une université, une faculté et un département où elle-même était enseignante (et permanente et titulaire) : ses copies d’examen, ses exposés et son mémoire ont été notés par des collègues du même département -et dont, en plus, aucun (hormis en tronc commun) n’était plus gradé[3] qu’elle.

§4. Le  comique statut d’une dirigeante de master, interdite d’en diriger les mémoires.

A l’approche de l’inscription en mémoire de la 1° promotion, cette cheffe a déclaré (en privé) que les psychologues de l’UDL[4] ont un très faible niveau. Elle a poursuivi en décidant qu’aucun d’entre eux ne fera partie de l’encadrement des mémoires de ses mastérisants. Les collègues ainsi jugés ont réagi en la privant, elle-même, au moyen d’une réunion pédagogique, du droit d’encadrer lesdits mémoires.

Il en a résulté ce comique statut (autre paradoxe) : La Dame est officiellement reconnue incompétente pour diriger le moindre mémoire dans un master qu’elle dirige[5].

§5. Le rapport à la Culture populaire.

Notons que la prétendue haute spécialiste de l’Autisme était docteure quand elle prenait la tête dudit master, mais son doctorat n’a nul lien avec l’autisme (ni avec l’éducation spécialisée). En outre, elle n’a eu la chance de rejoindre le corps des enseignants-chercheurs qu’après être passée par un magister en Culture populaire, celui lancé à l’Université de Tlemcen il y a plus de vingt ans et auquel on accédait plus facilement que les magisters classiques.

Après cela, elle a obtenu un doctorat dans le même département de Culture populaire, en ayant la chance d’obtenir l‘indication (spécialité) ‘Anthropologie’.

 ANNEXE.       

§6. Le même cirque se prolongeant sur d’autres plans.

Après nous avoir terrifiés en nous montrant que pour diriger notre tout premier Master professionnel dédié à l’Autisme, en Algérie, il lui a suffi d’être titulaire de l’une des plus médiocres licences (algériennes) de psychologie et qui, plus est, est une licence obtenue au mépris d’un b.a.-ba  de l’éthique universitaire, la Collègue nous effare par ce qui suit :

En préparant son dossier pour l’Habilitation en Culture populaire  (version ‘Anthropologie’), elle a senti le besoin de prier le Doyen de lui établir une attestation[6] prouvant qu’elle dirige le Master en question. Question : en plus du fait qu’il s’agit d’un master qu’elle n’a pu diriger qu’en tant que crime académique s’ajoutant à tous ceux que l’UDL collectionne, quel rapport peut-il y  avoir entre un master en Autisme et une compétence qu’on doit prouver  pour être habilitée en Culture populaire (version ‘anthropologie’)?

Et selon des collègues, la même Dame est entrain de remplir son dossier pour le Professorat, avec des attestations que le Doyen Mohammed MEDJAOUD lui délivre pour activités d’animation et de recherche scientifiques.  Ici, le cirque-arnaque serait le suivant : D’une part, il s’agit de séminaires qui portent, eux aussi, sur l’Autisme ; d’autre part, ces séminaires s’adressent aux étudiants du Master qu’elle dirige, et s’inscrivent dans le cadre du programme officiel (et emploi du temps) de leur formation.

§7. Dois-je m’arrêter ou continuer ?

Je me le demande vraiment.  

F. Tlemsani.


[1] Et si un jour ou l’autre, peut-etre, l'UDL lui a offert un tel enseignement : quoi de surprenant après toutes les innombrables mascarades qui ont fleuri dans la bouleversante université?

[2] A moins, exceptionnellement, d’avoir un plus haut diplôme dans une filière très proche ou (dans certains pays et ailleurs qu’en Algérie) des publications dans le domaine. Il semble que le MESRS vient de notifier que même les titulaires de master n’y ont pas droit.

[3] Il se peut même qu’à la fin de sa licence, elle était plus gradée (MC. B) que ses enseignants de psycho. Autrement-dit, est-ce excessif de dire que la Dame a dû bénéficier d’une notation particulièrement complaisante ?

[4] Dont ceux qui étaient ses profs (de psycho) en licence.

[5] En ce qui me concerné j’y ai assuré un cours au tout début et qu’au vu de l’insistance du Chef de Département de l’époque. Dès que j’ai compris l’ampleur de la mascarade, j’ai terminé ce cours et j’ai décidé de ne plus m’en approcher. 

[6] Par un tel acte, le Doyen Mohammed MEDJAOUD n’allait qu’officialiser ou formaliser, encore, une mascarade, qu’’offrir plus de légalité à un autre crime académique.

 

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