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Au Président de la République, Mr Abdelmadjid TEBBOUNE
12 juin 2021

PLAINTE GENERALE* CONTRE LE MINISTRE Abdelbaki BENZIANE.

Le 12 juin 2021.

Pour Monsieur Le Président de la République.

(Réf: L1)

         Monsieur le Président,

       Après de longs mois de grande hésitation, j’ai l’honneur de soumettre à votre très haute autorité de Chef de l’Etat, la présente plainte, laquelle est, d’une part, tout aussi générale* que partielle, et, d’autre part, dirigée contre le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Monsieur Abdelbaki BENZIANE.   

       J’ai saisi Mr le Ministre dès sa nomination, et j’ai sacrifié une bonne partie de l’été 2020 à ne faire que lui écrire. Ensuite, j’ai recommencé en septembre et j’y ai passé quelques mois. Au final, je lui ai adressé pas moins d’une quarantaine d’écrits. Pour ce qui est de la façon dont Mr BENZIANE a réagi à cette collection de correspondances, Monsieur Le Président, elle s’illustre par les caractéristiques que je vais essayer de résumer dans le texte qui suit.

Veuillez croire, Monsieur Le Président, en l’expression de ma très haute considération.

Mme Fatima Tlemsani (Enseignante à l’université Djilali Liabès)

* Cette plainte est générale au sens où elle reste muette sur des détails essentiels.

 

…………………………………

§1. Un mépris indigne d’un Ministre de la République.

Je défie Mr le Ministre de trouver la moindre défense d’un intérêt personnel ou la moindre demande d’une quelconque faveur, dans cette quarantaine d’écrits. De bout en bout, je n’ai fait que défendre l’institution universitaire et la qualité des diplômes qui s’y délivrent. Et je m’y suis consacrée au détriment de ma famille, de mon bien-être et de ma carrière. Quant à ma santé, elle en est sortie nettement détériorée.

Ceci étant, alors que son devoir et le très haut salaire que lui verse la République lui imposaient de m’adresser de véritables réponses, Mr le Ministre n’a même pas daigné m’accorder un simple, expéditif et glacial « Reçu », et ce, ne serait-ce qu’à un seul des dizaines de courriers que je me suis exténué à lui écrire. Considérant que son statut de Ministre lui interdit de se rabaisser à répondre à un simple enseignant-chercheur, Mr BENZIANE pousse cette supériorité de son MOI jusqu’à juger que je ne mérite même pas qu’il me réponde en passant par les services de la très nombreuse administration que la République met à sa disposition.

 

§2. Une non-réaction effroyablement irresponsable.

Mr BENZIANE se devait de me répondre d’autant plus que mes écrits ne faisaient que dénoncer, de bout en bout, ce qu’il faut bien qualifier de Crimes académiques commis contre l’Université algérienne et la valeur des diplômes (dont les doctorats) qu’elle délivre. Mais, beaucoup plus grave que l’effarant mépris qu’il m’a opposé, Mr le Ministre n’a pas entrepris la plus minuscule action afin de mettre le plus timide frein à cette criminalité. Pire, il n’a même pas senti le besoin de demander aux responsables accusés (par moi) un minimum d’effort dans la discrétion.

[Pour être plus explicite, je mets au défi Mr BENZIANE de me trouver une seule université et un seul Recteur qui auraient fait l’objet de dénonciations aussi graves et aussi absolument non-démenties (en plus d’avoir été faites en un temps si court)].

 

§3. Du marchandage pour obtenir mon silence[1]

Mr le Ministre a, toutefois, fait en sorte que les deux principaux responsables que j’accusais, le Recteur MEGHACHOU et le Doyen MEDJAOUD, s’activent pour marchander avec moi. Le Doyen avait longuement essayé cette solution, et longtemps avant même l’arrivée de Mr BENZIANE au Ministère. Quant au Recteur, sur recommandation ministérielle, il m’a envoyé quatre invitations (dont trois écrites) à me réunir avec lui et avec Mr le président du comité d’éthique. Le seul but de toute cette démarche, si terriblement anti-éthique, était que j’arrête d’écrire. Il fallait que j’arrête, autrement-dit, de dénoncer …et que je prenne ma place dans cette autre forme de la 3ISSABA, cette 3issaba qui continue à sévir si dramatiquement contre notre université nationale[2].

 

§4. De la menace et de la diffamation ministérielles afin que je me taise[3]

Ayant observé ma constance dans le refus de tout marchandage, le Ministre passe alors à un niveau supérieur puisqu’il me diffame et, plus grave, me menace (aussi surement qu’implicitement). Pour ce faire, il passe par l’intermédiaire de son Directeur général des enseignements et de la formation (DGEF). C’est ainsi que Mr Boualem SAIDANI, à  travers un courriel aussi effarant qu’impudique, m’ordonne, en des termes à peine maquillés, de me taire. Cette menace a été bien préméditée vu tout ce que Mr SAIDANI peut, au vu du poste qu’il occupe, commettre contre ma carrière.

[Signé par Mr SAIDANI[4], le scandaleux courriel est dû à Mr le Ministre, lui qui a si incontestablement manifesté sa protection et son soutien aux auteurs et complices des crimes académiques que j’ai tant essayé de combattre.]

 

§5. Ma réponse à cette menace ministérielle.

Pour montrer à Mr le Ministre et à Mr SAIDANI, combien l’intérêt de l’université algérienne passe –à mes propres yeux !- avant ma propre carrière, j’ai répondu à leur MENACE par quatre publications dont voici les liens :

 

http://udlcrimacademic.canalblog.com/archives/2020/11/25/38663289.html

http://udlcrimacademic.canalblog.com/archives/2020/11/27/38673242.html

http://udlcrimacademic.canalblog.com/archives/2020/12/01/38683129.html

http://udlcrimacademic.canalblog.com/archives/2020/12/03/38686322.html

 


[1] Tant que je ne le saisissais que par courriel, le Ministre n’a eu que du dédain pour mes écrits. Mais quand j’ai commencé à publier tout ce que je lui écrivais, il a cherché à me faire taire.

[2] Plus généralement, contre l’enseignement supérieur.

[3] Voir note 1 ci-dessus.

[4] Et il m’a été dit, depuis, que ce genre de pratiques ressemble très fort à ce Monsieur.

 

 

 

 

 

 

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Commentaires
A
Bonjour, <br /> <br /> Je peux te confirmer que je dois moi, battre ton record d'envoi de courriers aux différents ministres de l'enseignement supérieur qui n'ont rien fait pour sanctionner , à la hauteur de ces graves dépassements, les séries de faux et usage de trois doctorats de chimie ! Ces faussaires occupaient des postes de chef de département, d'adjoint de chef de département et de vice- doyen de la post-graduation! Mon seul devoir, tout comme toi, c'est de défendre l'honneur de cette université.
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Au Président de la République, Mr Abdelmadjid TEBBOUNE
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